Vacances au lac.

- Tu ne pourrais pas arrêter de te plaindre, de pleurnicher sans arrêt, sur ton sort ! Tais-toi, je me concentre.
- Je ne comprends pas, je ne plains pas, je dis juste, que je suis un peu fatiguée. J'aimerais me dégourdir les jambes.
- Fatiguée ! Et moi, qu'est-ce que je dois dire, coincé à l'arrière de ce tas boue avec la pisseuse et cette grosse bête qui pue d'la gueule et qui m'bave dessus.
- Pourrais-tu être un plus respectueux, s'il te plais.
- Papa, papa, y en a encore pour longtemps, j'dois aller au p'tit coin, moi !
- Retiens-toi encore un peu, ma princesse, on arrive dans moins d'un quart heure.
- Çà, une princesse, et puis quoi encore. Je suis l'héritier du trône d'Angleterre !
- Si tu continue tes remarques désobligeantes, tu hériteras, certainement, de mon pied au cul.

Le matin, de cette journée de juillet, la famille Barony c'est engouffrée dans la voiture, avec armes et bagages, sans oublier, Sully, un léonberg de soixante dix kilos.
Ils préparaient ces vacances au lac depuis quatre semaines au moins, il faut dire que Steven n'avait pas pris de congés depuis trois longues années.Les années précédentes, Lucy, son épouse, partait seule avec Aaron quinze ans et Nikita, dite Niki, à la maison du lac.

Ils avaient quitté l'autoroute depuis deux heure maintenant et approchaient du village au abord du quel ils résideraient trois semaines.

Steven immobilisa la voiture en face du drogstore y entra, et un grand sourire aux lèvres salua le vieux Sam.
- Je suis content de vous revoir Samuel, la région et ses habitants m'ont  tellement manqué.
Heureux d'être de retour chez moi.
- heureux de te revoir aussi, Steven ! Cela faisait trop longtemps, mon garçon.
- Pouvez-vous me dire si Coline c'est occupée d'ouvrir la maison ?
- Elle ne vous a pas oublié, elle a même pensé qu'un barbecue vous plairez ce soir, elle a mit de la viande au frais.
- Vous la remercierez pour nous si vous voyez avant nous. Merci, Sam, à bientôt.
- Passe demain, j'ai reçu du nouveau matériel de pêche.
- Pourquoi pas, alors, à demain. Oh ! saluez Martha pour moi.
- Je n'y manquerais pas. Salut !

Steven Barony est un enfant du pays, tout comme Lucy. Il avait quitté Christal Lake pour faire ses études d'architecte. Quand à lucy, elle avait suivit les traces des ses parents enseignants tous deux.
Ils se marièrent au retour de Steven, il y a dix neuf ans. Et durent partirent de nouveau, pour qu'il puisse  travailler.
Steven, jeune homme athlétique, faisait tourné toutes les têtes des filles du tout le conté, avec ses yeux vert et ses cheveux ondulés bruns.
Mais il ne voyait que Lucy, jeune fille mince, et réservée,aux yeux bleus, aux pommettes hautes et de couleur pèche. Un doux visage encadré une chevelure auburn qui cascadait jusqu'aux reins.
Aujourd'hui, encore, Lucy éveillait son émois, et il espérait qu'il en était de même pour elle.